Sortie au musée des Beaux-Arts
Visite de l'exposition "Formes de la ruine", 12 février 2024
Les élèves de seconde 1 ont eu la chance de découvrir l'exposition temporaire "Formes de la ruine" au musée des Beaux-Arts de Lyon le lundi 12 février.
Cette visite guidée a permis de découvrir les diverses représentations de ruines, dans ses aspects archéologiques, historiques, philosophiques ou artistiques au travers d'un parcours guidé passionnant !
Voici un petit retour rédigé par les élèves :
Elisa et Alicia : Cette visite au musée nous a fait découvrir l’art des ruines à travers différentes sculptures et tableaux . Tout comme l’oeuvre Bubble House de Tacita Dean faite en 1999. Elle représente une maison faite pour résister aux tempêtes. C’est une photographie. Elle nous a plu car l’histoire nous a touché. C’est une idée originale.
victor : L’oeuvre qui m'a le plus marqué est Nymphées de Eva Jospin car je la trouve jolie et ressemble a un paysage de jeux vidéos. Elle est faite en carton et est très imposante donc facile a voir. il y a des petits détails qui fait penser à l'architecture gréco romaine comme un temple.
Alicia-Amina : L’oeuvre Voici mon coeur ! de Khlaed DAWWA est magnifique. Le travail qu’il a passé dessus et la façon dont il l’a détruit nous montre son ambition. Les détails que l’on observe grâce à la lampe torche son impressionnant : petit enfant sous les décombres, vélo détruit, sans oublié les bâtiments ravagés. Cette sculpture nous rappelle la situation catastrophique présente dans certains pays : Ukraine, Palestine...
Noémie et Jeanne : Nous avons eu la chance de voir les œuvres de Dali. C’était d’autant plus intéressant car un film sur le peintre en question sortait au cinéma au même moment… Il y avait deux peinture, qui représentait des ruines. Dans Ruine avec tête de Méduse et du paysage, 1941 . La disposition des différents éléments était choisie et intéressante car elle formait une tête de mort. De plus, Dali se démarquait des autres peintres car il a un coup de pinceau qui se définis par un assemblage de couleurs qui se mélange : le rendu est très lisse.
Une deuxième œuvre qui est restée dans notre esprit est la pagode de l’impératrice japonaise, car malgré que ce soit un simple petit objet cela représente la ruine dans un sens figuré: l’impératrice Hyakumantō Darani a, pour faire perduré sont histoire, créer 1 million de pagode (bois tourné)… D’âpres elle, plein de petit objet disperse dans le monde, perdure mieux qu’un gros édifice…
ROBIN AGHILES : Ce qui nous a le plus marqué est l’œuvre de la fin, Nymphées, faite essentiellement en carton, ou nous pouvions voir 2 sortes d’îles liées par des ponts , nous pouvions alors voir tous les détails du dessous de cartons.
L’œuvre de Khaled Dawwa est extrêmement bien présentée, son histoire et ces détails sont exceptionnels. C’est une œuvre évolutive car à chaque exposition l’artiste vient continuer son œuvre en la détruisant petit à petit. Cette œuvre montrant le passage de la guerre en Syrie, la destruction du pays de Khaled sous le coup des bombes. J’ ai trouvé cette œuvre très touchante de part sa destruction : on peut penser aux familles syriennes touchées par cette guerre, dérrière cela nous sentons les années passées.
Leyna et Diane : Durant cette visite au musée, nous avons pu découvrir de nouvelles œuvres notamment les caprices du XVIIIe siècle, qui représentent des paysages imaginaires sous forme de ruines, combinées a des bâtiments et d’autres éléments architecturaux. L’oeuvre qui m’a le plus marquée est celle de Jean-Nicolas Servandoni en 1724 car cette peinture réaliste est intrigante et les ruines sont très bien représentées car on peut voir beaucoup de détails.
Samy et Louka : L’œuvre qui nous a le plus marquée est la sculpture "Voici mon coeur!" réalisé par Khaled Dawwa. Cette œuvre constituée principalement de polystyrène mais aussi de matériaux fragiles nous a fortement touchés. Ces matériaux démontrent la fragilité de la vie contemporaine , la cruauté de la guerre dont même les habitations ne sont pas épargnées. De même, cette œuvre évoquent la mort d’un petit garçon enseveli sous les décombres.
Ilyana, Lohanne et Maelys : Les œuvres vues au Musée des Beaux-Arts font références aux ruines. Aujourd’hui on vous parlera de deux œuvres en particulier qui nous ont marqué. La première se nomme « La fuite en Égypte » de Nicolas Poussin. Ce tableau nous évoque la fuite de leur passé tombant en ruine en étant sous bénédiction de Dieu. Ce coté religieux apporte toute la fragilité de la vie. Pour la deuxième œuvre de Mathieu Pernot faisant référence a la série Alep, nous évoque avec ces anciens bâtiments que malgré les ruines, la vie continue et ne mérite pas d’etre détruite.
Voici quelques images des oeuvres présentées par les élèves :